Qui est Jean POIRET ?
Date de naissance : 17 août 1926 (Paris, France).
Date du décès : 2020 (Paris, France) à 94 ans.
Activité principale : Comédien, auteur.
Nom de naissance : Jean-Gustave Poiré.
Où est la tombe de Jean POIRET ?
La tombe de Jean POIRET est située dans la division 4
La tombe de Jean POIRET au Cimetière du Montparnasse
Biographie de Jean POIRET
Jeunesse
Jean Poiret, de son vrai nom Jean-Gustave Poiré, voit le jour le 17 août 1926, au cœur du 14e arrondissement de Paris, dans une modeste demeure située au 22 rue de la Tombe-Issoire. Fils unique de Georges Louis Poiré, ouvrier-verrier, et d’Anne-Marie Maistre, aide-comptable, Jean grandit à Villejuif, une commune alors intégrée au département de la Seine. Cette enfance modeste, mais empreinte de chaleur familiale, forge le caractère de l’artiste en devenir, lui donnant les racines solides nécessaires pour affronter les projecteurs de la scène parisienne.
Débuts et Ascension
Après des études à l’École de la rue Blanche, un établissement réputé pour sa formation artistique rigoureuse, Jean Poiret plonge dans le monde du spectacle. En 1951, il intègre le casting du feuilleton radiophonique « Malheur aux barbus » orchestré par Pierre Dac et Francis Blanche. Durant cette période, il incarne Fred Transport et rencontre Michel Serrault, un événement qui marque le début d’une collaboration mémorable. Le duo Poiret-Serrault devient rapidement synonyme de comédie de qualité, captivant les auditeurs avec leur chimie irrésistible et leur timing comique impeccable.
En 1953, Jean fait ses premiers pas au cinéma dans « Les Trois Mousquetaires » d’André Hunebelle. Mais c’est deux ans plus tard, dans « Cette sacrée gamine » aux côtés de Brigitte Bardot et Michel Serrault, qu’il se fait réellement connaître du grand public. Sa carrière prend alors un tournant décisif, le menant à travailler avec des figures emblématiques du cinéma français telles que Sacha Guitry, Jean-Pierre Mocky, François Truffaut et Claude Chabrol.
Marié d’abord à Françoise Dorin avec qui il a une fille, Sylvie, Jean trouve ensuite l’amour avec Caroline Cellier. Ensemble, ils ont un fils, Nicolas, et se marient peu avant la fin de sa vie.
Rôles Marquants et Collaboration avec Jean-Pierre Mocky
Jean Poiret excelle dans l’art de la comédie, un genre qui le suit tout au long de sa carrière. Ses collaborations avec Jean-Pierre Mocky, notamment dans « Un drôle de paroissien » et « La Grande Frousse », sont particulièrement remarquables. En 1987, dans « Le Miraculé », il partage pour la dernière fois l’affiche avec Michel Serrault, un moment poignant de leur longue amitié.
Parmi ses rôles les plus notables, on compte également ses prestations dans « Le Mur de l’Atlantique » et « La Septième Cible ». En 1985, Claude Chabrol lui confie les rôles principaux dans « Poulet au vinaigre » et « Inspecteur Lavardin », consolidant ainsi sa réputation d’acteur de premier plan capable de naviguer entre comédie et drame avec aisance.
Passage Derrière la Caméra
En dépit d’une carrière prolifique devant la caméra, Jean Poiret s’aventure également derrière celle-ci. Son unique réalisation, « Le Zèbre », adapte un roman d’Alexandre Jardin. Malheureusement, il décède trois mois avant la sortie du film, laissant derrière lui une œuvre inachevée mais empreinte de son génie créatif.
Fin de Carrière
Les dernières années de sa carrière le voient apparaître dans des comédies telles que « Les Saisons du plaisir » et « Une nuit à l’Assemblée nationale ». En 1992, alors qu’il préparait une reprise de « La Cage aux folles », Jean Poiret meurt d’une crise cardiaque à l’hôpital Foch de Suresnes.