Qui est Constantin BRANCUSI ?
Date de naissance : 19 février 1876 (Hobița, Roumanie).
Date du décès : 16 mars 1957 (Paris, France) à 81 ans.
Activité principale : Sculpteur roumain (Le baiser).
Nom de naissance : Constantin Brâncuși.
Pseudonyme : Brincusi, Constantin.
Où est la tombe de Constantin BRANCUSI ?
La tombe de Constantin BRANCUSI est située dans la division 18
La tombe de Constantin BRANCUSI au Cimetière du Montparnasse

Biographie de Constantin BRANCUSI
Constantin Brancusi – une vie vouée à l’essence des formes (1876–1957)
Né le 19 février 1876 à Hobița, un village des Carpates roumaines, et mort le 16 mars 1957 à Paris, Constantin Brancusi (Constantin Brâncuși) est l’un des sculpteurs les plus influents du XXᵉ siècle. Sa quête obstinée de « l’essence » (cette vérité intérieure des êtres et des choses) a bousculé la sculpture occidentale, l’amenant de la figure modelée au geste taillé, du portrait ressemblant à la forme réduite à sa pure nécessité.

Enfance et formation : du bois paysan à la taille directe
Enfant de paysans, Brancusi grandit parmi les bois taillés, les outils sculptés, les motifs géométriques des portails et des colonnes de village. Il a très tôt l’obsession des volumes simples. À l’adolescence, on le retrouve à Craiova dans une école d’arts et métiers où il perfectionne le travail du bois avant d’entrer à l’École des beaux-arts de Bucarest. Sa rigueur académique s’y affirme : on conserve de lui un écorché d’anatomie d’une précision classique, mais déjà tendu vers l’économie de moyens. Cette première période annonce, à rebours, la révolution formelle à venir : Brancusi a appris à « tout faire » pour mieux décider ensuite d’« enlever ».
Au début des années 1900, impatient de confronter son talent à l’avant-garde, il part pour l’Europe centrale puis gagne Paris en 1904. La légende et plusieurs témoignages racontent un voyage en grande partie à pied, sac au dos, signes d’une volonté inflexible. Arrivé à Paris, il s’inscrit à l’École des beaux-arts, travaille dans l’atelier d’Antonin Mercié, s’aguerrit, expose dès 1906 aux Salons. On le recommande enfin à Auguste Rodin. Il y reste à peine quelques semaines, après quoi il prononce une phrase devenue programmatique : « Rien ne pousse à l’ombre des grands arbres. » Il quittera donc l’ombre tutélaire pour inventer sa lumière propre.
Quitter Rodin, inventer Brancusi : naissance d’un langage
Rompre avec Rodin, c’est d’abord rompre avec la primauté du modelage et du moulage. Brancusi revient au geste archaïque et souverain de la taille directe, dans la pierre et dans le bois : non plus « ajouter de la matière » mais « retirer jusqu’à l’évidence ». Dans ces années 1907-1912, surgissent des œuvres fondatrices : Le Baiser (1907-1909), La Muse endormie (1909-1910), puis Mademoiselle Pogany (1912-1913). Les regards allongés, les visages ovoïdes, les profils réduits à des ellipses : tout tend vers la condensation du réel en signes. Il s’éloigne du détail anatomique pour traquer l’intérieur vibrant d’une présence.


Photo de la tombe de Tatiana Rachewskaïa (abritant « Le Baiser » de Brâncuși, sous caisson en bois) — Source : ManoSolo13241324 / Wikimedia Commons — Licence : Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0 International (CC BY-SA 4.0)
Fin 1910, une version originale de la sculpture Le Baiser fut placée sur la stèle de la sépulture de Tatiana Rachewskaïa au cimetière du Montparnasse.
Tatiana Rachewskaïa était une jeune femme russe, étudiante en médecine à Paris, qui s’est tragiquement suicidée en décembre 1910 à l’âge de 23 ans.
Pour honorer sa mémoire, ses parents ont acheté une concession perpétuelle au cimetière et ont commandé à Brâncuși une variante de son œuvre Le Baiser, représentant deux amants fusionnels. À l’époque, Brâncuși était encore un jeune sculpteur peu connu.
Ce monument funéraire est unique : la sculpture est fixée à une stèle conçue sur mesure, formant un ensemble indissociable de la tombe.
En 2010, l’État français a inscrit l’ensemble — sculpture, stèle et tombe — au titre des monuments historiques, afin d’empêcher toute tentative de retrait ou de vente.
En 2021, le Conseil d’État a confirmé que cet ensemble constitue un « immeuble par nature » selon le droit civil, permettant son classement sans le consentement des ayants droit.

Cette période voit aussi ses premières commandes funéraires, comme La Prière, figure agenouillée destinée à une tombe, qui marque le passage de la figuration pieuse à l’abstraction symbolique. Dès lors, Brancusi installe son atelier à Montparnasse, épicentre des avant-gardes, puis déménage au 8, puis au 11, impasse Ronsin (XVe arrondissement). L’atelier s’agrandit par percements successifs : deux, puis trois espaces, puis d’autres, où l’artiste sculpte, photographie et met en scène ses œuvres sur des socles qu’il conçoit comme partie intégrante de la sculpture. L’atelier deviendra une œuvre en soi – et nous y reviendrons.
Les grandes séries : visages, œufs, oiseaux
À partir des années 1910, Brancusi travaille par familles de formes, retouchant, polissant, variant les dimensions, changeant de matière pour pousser plus loin l’idée. Trois cycles deviennent emblématiques :
- Les têtes et visages : La Muse endormie arrondit le visage jusqu’à l’ovale parfait. Mademoiselle Pogany pousse l’ellipse à l’extrême, dilatant les yeux en amandes lisses, profilant les cheveux en un flux continu. Dans ces marbres et bronzes, l’individualité se transmute en archétype.
- Les naissances et œufs : avec Le Nouveau-né (à partir de 1915) et Le Commencement du monde, la forme ovoïde devient matrice cosmique. Lisse, close, parfaite, elle rayonne au-delà de l’échelle humaine et installe, sur ses socles, un champ magnétique d’une extraordinaire intensité.
- Les oiseaux : L’Oiseau dans l’espace (dès les années 1920) en est la formule la plus pure. L’oiseau n’a ni ailes ni plumes : il est essor, ascension, vibration, fusée immobile que le polissage miroir transforme en colonne de lumière. Cette série, pour des raisons autant esthétiques que juridiques, fera sa célébrité internationale.
Polémiques et scandales : « Princesse X » et le procès américain
La modernité de Brancusi, c’est aussi l’épreuve des institutions. En 1920, son Princesse X (portrait sublimé de la princesse Marie Bonaparte selon lui, forme phallique évidente selon ses détracteurs) est retirée d’un Salon pour indécence. Le scandale nourrit sa réputation d’iconoclaste et pose frontalement la question des limites de la représentation : jusqu’où une forme peut-elle s’éloigner du sujet sans trahir ni la décence ni l’intention ?
Plus célèbre encore : l’affaire américaine Brancusi v. United States. En 1926, un Oiseau dans l’espace expédié pour exposition à New York est taxé par la douane comme « objet manufacturé » (non comme œuvre d’art), au motif qu’il ne « ressemble pas à un oiseau ». Peint par le règlement, l’artiste — soutenu par Duchamp, Steichen et ses amis — porte l’affaire en justice. En 1928, la cour fédérale lui donne raison, reconnaissant que l’art moderne peut représenter par l’essence plutôt que par la ressemblance. Cette décision juridique, autant qu’esthétique, fait entrer la sculpture de Brancusi dans la légende et ouvre la voie à toutes les abstractions à venir.
Les socles, l’atelier, la photographie : un art total
Brancusi considère très tôt que la sculpture ne vit pas isolément. Le socle n’est pas une simple estrade : c’est un corps, une architecture, un rythme (pensez aux modules qui préfigurent la Colonne sans fin). Le dispositif d’exposition importe tout autant : alignements, groupements, rapports d’échelle. L’atelier devient un théâtre immobile où il place, déplace, photographie ses œuvres. Sa photographie n’est pas un après-coup documentaire ; c’est une véritable écriture : il contrôle la lumière, la profondeur de champ, les halos pour exalter la brillance du bronze ou la peau mate du calcaire. La mise en image est l’ultime polissage.
L’ensemble de Târgu Jiu : urbanisme de la mémoire
Point culminant de son œuvre publique : l’ensemble monumental de Târgu Jiu en Roumanie (1937–1938), dédié à la mémoire des héros de la Première Guerre mondiale. Trois éléments, reliés par un axe urbain, composent une méditation spatiale : La Table du silence, La Porte du baiser et La Colonne sans fin. On y retrouve ses obsessions (le cercle, la répétition, l’ascension) déployées à l’échelle de la ville. Cette « sculpture de paysage » concrétise l’ambition de Brancusi : faire de la forme simple une expérience physique et métaphysique pour le promeneur.
Un réseau d’amitiés et de soutiens
Autour de Brancusi gravite une constellation d’écrivains, de poètes, d’artistes et de mécènes : Marcel Duchamp, Guillaume Apollinaire, Ezra Pound, Man Ray, Amedeo Modigliani, Fernand Léger… À New York, l’avocat John Quinn collectionne et défend ses œuvres ; à Paris, des photographes comme Edward Steichen l’aident à construire l’image de son univers. Cette communauté joue un rôle logistique (transport, expositions), critique (textes, manifestes) et affectif. Brancusi, homme simple et volontiers taiseux, cultivait un art de l’hospitalité : dans son atelier, il cuisinait des plats roumains, chantait, montrait, expliquait peu mais regardait intensément.
Vie personnelle : solitude choisie, amours, rumeurs
On a souvent décrit Brancusi comme un célibataire convaincu, attaché à sa liberté au point d’éviter le mariage. Sa vie sentimentale n’en fut pas absente : des amitiés amoureuses, des modèles devenus proches, et, vers la soixantaine, une relation marquante avec la grande chanteuse roumaine Maria Tănase. Leur rencontre à Paris nourrit un compagnonnage affectif, artistique, et laissa à l’artiste des mots où l’on entend un cœur encore ardent.
Les sources mentionnent aussi, avec prudence, l’existence d’un fils né d’une liaison avec la pianiste Vera Moore au début des années 1930 ; l’artiste ne l’a jamais reconnu officiellement. La paternité attribuée demeure discutée par les biographes, et, faute d’archives formelles, elle appartient à cette zone grise où la légende biographique frôle l’histoire. Il reste, dans tous les cas, que Brancusi ne s’est jamais marié et ne s’est pas installé en père de famille.
Les dernières décennies : naturalisation française, chef d’atelier et gardien d’un monde
La Seconde Guerre mondiale et l’âge ralentissent ses déplacements, mais non sa vigilance d’atelier. Brancusi poursuit ses séries, polit encore, reprend ses Oiseaux, ses Cocs, ses Têtes. En 1952, il se naturalise français, consacrant juridiquement un enracinement de fait : depuis près d’un demi-siècle, il vivait et travaillait à Paris. Il meurt en 1957, à 81 ans, dans son antre de l’impasse Ronsin.
L’héritage qu’il laisse à l’État français est d’une précision testamentaire rare : l’ensemble de son atelier — sculptures, outillage, mobilier, photographies, socles — à condition qu’il soit reconstitué à l’identique. Après des étapes provisoires, la reconstitution intégrale est visible en face du Centre Pompidou, où l’Atelier Brancusi est devenu une salle de révélation calme, baignée d’une lumière de verrière : colonnes, oiseaux, têtes et socles y rejouent la partition que l’artiste avait composée.
Œuvres et projets — jalons choisis
Brancusi n’a pas cherché l’exhaustivité de la production : il a voulu la justesse. Nombre d’œuvres existent en variantes, matériaux et dimensions différents, constituant des « familles » plus que des pièces isolées. Parmi les plus significatives :
- Le Baiser (à partir de 1907–1909). Basalte ou calcaire, deux figures fusionnées dans un bloc compact. La version de 1909, posée plus tard sur la tombe de Tania Rachewskaïa au cimetière du Montparnasse, deviendra l’un des emblèmes du lieu.
- La Muse endormie (1909–1910). Une tête-ovale aux paupières closes, parfois patinée, parfois polie.
- Mademoiselle Pogany (1912–1913). Portrait transfiguré de la peintre et modèle Margit Pogány ; formes serpentines, ovale mental.
- Le Nouveau-né (à partir de 1915). Œuf incliné, bouche fendue, cri d’origine contenu dans la pierre.
- Princesse X (1915–1916 ; scandale en 1920). Portrait symbolique et ambigu.
- L’Oiseau dans l’espace (série dès 1919–1923 et au-delà). Fusée polie, élévation pure, miroir captant l’environnement. L’œuvre impliquée dans le procès américain (1926–1928).
- La Colonne sans fin (premières versions dès 1918 ; monumentale en 1937–1938 à Târgu Jiu). Module rhomboïdal superposé, colonne ascendante sans chapiteau ; l’une des icônes de la modernité sculpturale.
- La Porte du baiser et La Table du silence (1937–1938). Complètent l’ensemble de Târgu Jiu.
- Le Grand Coq (dernières années, plâtre 1949). Symbole héraldique stylisé, crête-crête, verticalité narquoise.
À cela s’ajoutent des pièces plus rares — Prométhée, Madame L.R., Poisson, Phoque, Roi des rois — et des bois totémiques qui témoignent de l’ascèse formelle et du dialogue avec l’artefact paysan autant qu’avec la sculpture africaine, alors très présente à Paris.
Défaites, échecs et entêtements féconds
L’on pourrait croire que la reconnaissance a porté Brancusi sans heurts. C’est faux : il a connu les refus de jury, les quolibets, l’hostilité administrative. Princesse X lui vaut un retrait infamant ; L’Oiseau dans l’espace est d’abord considéré comme un « objet » ; la presse s’émeut, raille ou exalte. Mais ces revers l’ont confirmé dans sa voie : chaque obstacle devient une épreuve de vérité. Le procès américain, surtout, marque un tournant : la justice déclare l’abstraction digne de l’exemption douanière réservée à l’art. Ce jugement rejaillit sur toute la génération moderniste.
Il faut également évoquer une « défaite » plus intime : l’artiste, qui rêvait d’une relation apaisée à sa Roumanie natale, vécut en tension avec son pays, notamment durant le régime communiste. Il visita la Roumanie, mais sa vie était en France ; il fut célébré tardivement comme « père » de la sculpture moderne roumaine. En 1952, sa naturalisation française officialise son attachement à Paris.
L’atelier de l’impasse Ronsin : une œuvre léguée à la France
De 1916 à sa mort, Brancusi travaille à l’impasse Ronsin, d’abord au n°8, puis au n°11, dans un dédale de pièces qu’il perça pour former des volumes continus. Il y construit non seulement des sculptures mais une grammaire de socles, de pierres brutes, de bois tournés, de blocs et de tables. À la fin de sa vie, conscient que cet ensemble est la clef de lecture de son œuvre, il décide d’en faire don à l’État français avec une condition : l’identique reconstitution. Aujourd’hui, l’Atelier Brancusi en face du Centre Pompidou permet de saisir d’un coup d’œil la cohérence d’un univers : la lustration des bronzes, la peau du calcaire, l’équilibre des masses, la sérénité d’un ordre.
Réception et postérité
Le décès de Brancusi, en 1957, n’a pas clos le chantier de sa réception. Au contraire : expositions, monographies, relectures n’ont cessé de souligner son rôle de pionnier de l’abstraction sculptée. À Paris, des rétrospectives majeures (dont celle du Centre Pompidou) ont montré non seulement les sculptures mais aussi ses photographies et films, révélant le « metteur en scène » de l’atelier. La critique a insisté sur ses « familles » de formes, sur la dramaturgie des socles, sur l’obsession de la verticalité et du poli, sur l’ascèse d’un homme qui voulait « faire jaillir la lumière de la matière ».
Ses affinités ont essaimé loin : dans le minimalisme américain (l’idée de série et de forme-relation), dans la sculpture environnementale (Târgu Jiu), dans la photographie d’artiste comme prolongeant l’œuvre plastique. Les décisions juridiques obtenues en 1928 aux États-Unis ont, de plus, préparé le terrain institutionnel pour la reconnaissance des avant-gardes au-delà de la figuration.
Dernières années et dispositions : une fin au calme
Les années 1940–1950 sont celles d’un ralentissement volontaire : Brancusi n’ajoute plus qu’un petit nombre d’œuvres « nouvelles », mais il retravaille sans cesse ses séries, repolissant, replaçant, reprenant. Son corps se fatigue, mais l’œil et la main restent rigoureux. Le 16 mars 1957, il s’éteint à Paris. Son testament, confié à des amis proches — Alexandre Istrati et Natalia Dumitresco, peintres d’origine roumaine —, prévoit qu’ils gèrent l’héritage. Tous deux reposeront plus tard dans la même tombe que lui au cimetière du Montparnasse. Et sa donation à l’État, assortie de la condition de reconstitution de l’atelier, s’accomplira réellement, faisant de Paris l’un des hauts lieux brancusiens au monde.
Sépulture : où se recueillir, quoi regarder
Lieu. Constantin Brancusi est inhumé au cimetière du Montparnasse (Paris 14ᵉ), division 18. Sa tombe est partagée avec ses amis et exécuteurs testamentaires Natalia Dumitresco (1915–1997) et Alexandre Istrati (1915–1991). La dalle, en pierre claire, est sobre et plane, légèrement surélevée, avec une simple inscription gravée au nom des trois artistes ; un petit signe de croix est visible au-dessus de son nom. Autour, des plantes en pots, parfois des drapeaux roumains déposés par des visiteurs. L’ensemble frappe par sa simplicité : rien d’ostentatoire, aucune sculpture de sa main ; cette austérité — presque un socle nu — correspond étonnamment à son goût pour l’évidence.
À ne pas confondre. Au même cimetière, mais dans une autre concession, se trouve l’une des versions de Le Baiser (1909), posée sur la tombe de Tatiana (Tania) Rachewskaïa, jeune femme russe suicidée en 1910. Cette œuvre a fait l’objet de litiges ; classée Monument historique (2010), elle a été au cœur d’une décision du Conseil d’État en 2021 confirmant qu’elle doit rester à Montparnasse. Beaucoup de visiteurs pensent — à tort — que Le Baiser marque la tombe de Brancusi lui-même.
Repère pratique. La division 18 se situe dans la partie principale du cimetière (accès boulevard Edgar-Quinet). Le plan distribué à l’entrée indique la localisation des sépultures notables ; n’hésitez pas à préciser aux visiteurs qu’ils peuvent demander « Brâncuși / division 18 ». La Ville de Paris fournit les informations générales de visite et d’horaires.
Repères chronologiques (sélection)
- 1876 : naissance à Hobița, Roumanie.
- 1898–1903 : études à Bucarest ; écorché académique.
- 1904–1907 : arrivée à Paris, ateliers Mercié puis Rodin (quelques semaines), décision de travailler seul.
- 1907–1913 : Le Baiser, La Muse endormie, Mademoiselle Pogany.
- 1915–1920 : Le Nouveau-né, Princesse X (scandale en 1920).
- 1919–1928 : L’Oiseau dans l’espace ; affaire douanière aux États-Unis (verdict 1928).
- 1937–1938 : ensemble de Târgu Jiu (Table du silence, Porte du baiser, Colonne sans fin).
- 1949 : Grand Coq (plâtre).
- 1952 : naturalisation française.
- 1957 : mort à Paris ; inhumation à Montparnasse (division 18).
- Depuis 1977 : Atelier Brancusi reconstitué face au Centre Pompidou (don à l’État en 1957, condition de reconstitution à l’identique).