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Tombe : Mireille DARC

Qui est Mireille DARC ?

Date de naissance : 15 mai 1938 (Toulon, France).
Date du décès : 28 août 2017 (Paris 8e, France) à 79 ans.
Activité principale : Actrice, réalisatrice.
Nom de naissance : Mireille Christiane Gabrielle Aimée Aigroz.
Surnom : La grande sauterelle.

Où est la tombe de Mireille DARC ?

La tombe de Mireille DARC est située dans la division 11

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La tombe de Mireille DARC au Cimetière du Montparnasse

Sépulture Mireille Darc

Biographie de Mireille DARC

Née le 15 mai 1938 à Toulon, dans le sud de la France, une artiste émergente, portant le nom de Mireille Christiane Gabrielle Aimée Aigroz, voyait le jour. Les racines de sa famille plongeaient en Suisse, à Combremont-le-Petit, dans le canton de Vaud, où son père Marcel Aigroz, horticulteur, était établi. Sa mère, Gabrielle Reynaudo, épicière originaire de Turriers, dans les Alpes-de-Haute-Provence, avait eu Mireille avec un marin de passage à Toulon. Elle grandit avec deux frères aînés, Roger et Maurice, dans la modeste ville de Toulon. La guerre éclatant, ses parents l’envoyèrent en Suisse avec ses frères, pour ensuite retourner à Toulon où son père était jardinier et sa mère tenait une petite épicerie. Son parcours académique se déroula à l’école de Valbourdin et au collège de jeunes filles, mais elle mit fin à ses études à quinze ans pour se consacrer à la danse. Elle intégra le conservatoire à rayonnement régional de Toulon, en sortant en 1957 avec un prix d’excellence et une lettre de recommandation.

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En août 1958, elle prit la décision de monter à Paris, la ville des opportunités, adoptant le nom de scène Darc, en référence à Jeanne d’Arc et à « l’Arc », la rivière de son enfance. Cette nouvelle identité devint rapidement sa signature. Pour financer ses cours de théâtre, dispensés par Maurice Escande, elle entreprit divers petits boulots, de la garde d’animaux à des séances de pose pour des peintres. Ses débuts sur les planches parisiennes furent modestes, mais son talent attira rapidement l’attention. Des rôles à la télévision tels que dans « La Grande Bretèche » de Claude Barma en 1960, et « Hauteclaire » de Jean Prat en 1961, la propulsèrent sous les projecteurs. Son premier grand rôle au cinéma fut dans « Pouic-Pouic » réalisé par Jean Girault en 1963.

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Les années 1960 et 1970 furent marquées par une série de succès cinématographiques, notamment sous la direction de Georges Lautner, avec qui elle tourna treize films. Parmi ceux-ci, « Les Barbouzes » en 1964, « Ne nous fâchons pas » en 1966, et « La Grande Sauterelle » en 1967. Elle continua sur sa lancée dans les années 1970, jouant aux côtés de grandes figures du cinéma français comme Alain Delon et Louis de Funès. Sa carrière fut interrompue dans les années 1980 en raison de problèmes de santé, subissant notamment une opération à cœur ouvert et un grave accident de voiture.

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Pendant cette période, elle se tourna vers la télévision, où elle trouva un nouveau souffle dans des rôles variés. Elle réalisa également son unique long-métrage, « La Barbare », en 1989. Mais c’est dans les années 1990 et 2000 qu’elle se distingua particulièrement, en réalisant une série de documentaires pour France Télévisions sur des sujets sociaux, mettant en lumière la condition féminine, entre autres.

Engagée dans des causes humanitaires, elle devint la marraine de plusieurs associations, dont La Chaîne de l’espoir et l’opération + de Vie. Son engagement lui valut d’être honorée par Jacques Chirac, qui lui remit les insignes de chevalier de la Légion d’honneur en 2006.

Sur le plan personnel, sa vie fut également marquée par des relations importantes. Elle partagea pendant quinze ans sa vie avec Alain Delon, rencontré en 1968 sur un plateau de tournage. Le couple se sépara en 1983, principalement en raison du désir d’Alain Delon d’avoir d’autres enfants. Par la suite, elle rencontra et épousa l’architecte parisien Pascal Desprez en 2002.

Mireille Darc continua à diversifier ses activités, exposant même ses photographies en 2016. Cependant, sa santé commença à décliner sérieusement en 2016, victime de plusieurs hémorragies cérébrales. Elle décéda chez elle, à Paris, le 28 août 2017, laissant derrière elle un héritage artistique et humanitaire remarquable. Ses obsèques furent un hommage poignant à une vie dédiée au cinéma, à la télévision et à des causes nobles, rassemblant un millier de personnes à l’église Saint-Sulpice à Paris. Elle repose désormais au cimetière du Montparnasse, où son souvenir perdure.